28 June 2009

Des femmes de ma vie

Il y a celle qui pose
A la recherche de l’innocence
Amante assommante
Faussement concernée
Elle a déjà oublié
Même qui elle est


Et puis la liane
Brune à la peau tendue
Elle éclôt un mystère
Derrière sa médiane
Violette. Je l’aime


La callipyge impériale
Ronde et souple
Son sourire en caoutchouc
Flotte sur le brasier d’icelle
Qui est-elle ? Un dragon, rempli de désirs ?
Hautaine pour faire son passage ?
Mais, dans sa rondeur, elle m’aime…


La déesse, parfaite
Des reflets roses dans ses cheveux
Eve en son jardin, ne doutant que de sa beauté
Son rayonnement est l’or
Que cherchait l’alchimiste
La pierre philosophale,
C’est mon regard sur elle.


Comme une lune douce
Cachée derrière ses jalousies
Les pans de sa robe dépassent
En éventail troublant
Un globe impénétrable
Toute une vie dépolie
On a léché son sang
Des chiens sur la paille
Un mystère coagulé

Je la connais à peine
Pour l’instant c’est sa voix
Qui résonne ; j’entends sa source claire
Quand elle m’écrit
Petit Prince aux grands yeux
Elle m’inspire un dialogue amoureux


Elle est sensible à la lumière
Elle est photographe


Acidulée, adulée
Allégorique d’une épopée envisagée
Elle sourit d’un amour
Frigorifique


Elle récrimine, mutine
Son corps s’est tu pourtant
Paravent hors de l’axe
Paradoxe désolant


Elle veut tout, elle est ailleurs
Dans des bracelets
Elle paresse
Jusqu’à ce que jeunesse
Se passe…
D’elle


Elle susurre en douceur
Et ses chairs débordent
Aspirateur au grand cœur
Quelqu’un sans doute
S’y perdra

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